Questions fréquentes sur l’hypnose

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L’hypnose peut-elle devenir une « drogue » ? Comment se fait-il que l’on puisse guérir sous hypnose ? et bien d'autres interrogations.

Suis-je endormi sous hypnose et peut-il arriver que je ne me réveille pas ?

L’état d’hypnose est un état de conscience modifié. Le patient reste conscient pendant la séance. L’interaction avec le thérapeute reste libre. Le patient peut à tout moment revenir de son état hypnotique s’il le souhaite. Il échange régulièrement avec le thérapeute pendant la séance.

Y-a-t-il des risques à pratiquer l’hypnose ?

Il n’y a aucun risque à pratiquer l’hypnose ericksonienne. Le seul « risque » consiste à y trouver un certain plaisir et la solution à des problèmes variés qui engendrent la souffrance.

Mon thérapeute est-il en position de me manipuler sans mon accord ?

Le propre de l’hypnose ericksonienne réside dans la relation éthique avec le thérapeute, qui se fonde sur la préservation d’une totale liberté de choix du patient, autant dans la détermination de ses objectifs (désir de changement), que dans le déroulement des séances (suggestions dires « indirectes » exclusivement). A ce titre il faut préciser que les suggestions « directes » au cours de la transe hypnotique (« vous ne ressentirez plus l’envie de fumer… », « vous ne ressentirez plus cette douleur…. » etc…) peuvent produire des effets chez certains patients, mais elles ont démonté qu’ils ne sont jamais durables. La suggestion indirecte, qui mobilise les ressources propres du patient, dans sa totale liberté de choix est au cœur de la thérapie. Le thérapeute guide le patient vers ses ressources inconscientes.

L’hypnose peut-elle devenir une « drogue ?

L’état hypnotique déclenche la sécrétion par l’organisme de neurotransmetteurs et d’hormones du plaisir et du bien-être (endorphines, sérotonine, dopamine ou ocytocine notamment). Il se peut donc que le patient prenne plaisir à certaines séances ou qu’il prenne goût à des séances d’auto-hypnose à domicile. Pour autant, on ne devient pas « addict » à l’hypnose. Par ailleurs elle a un effet extraordinairement bénéfique pour le corps et le psychisme. Dans l’hypothèse où un patient pratiquerait régulièrement l’auto-hypnose après sa guérison, il ne pourrait en retirer que d’énormes bienfaits psycho-corporels.

Comment se fait-il que l’on puisse guérir sous hypnose ?

Les évènements de la vie sont stockés dans notre mémoire corporelle. Nos émotions passées sont enfouies dans notre inconscient et conditionnent à la fois nos comportements et notre santé psycho-corporelle. L’hypnose permet un accès direct à ces émotions et de mobiliser les ressources du patient liées à ces émotions enfouies.

Tout le monde est-il susceptible de bénéficier d’une hypnothérapie ?

L’intensité de l’état hypnotique varie d’une personne à l’autre. Chez certains patients, assez peu nombreux, il peut y avoir des résistances à l’hypnose, généralement assez facilement vaincues à l’aide de techniques bien codifiées. Toute personne désireuse de changement peut être accessible à l’hypnose. L’intensité de la transe hypnotique ne conditionne pas le résultat au plan de la guérison.

Quelle est la durée du traitement en hypnothérapie ?

La durée de la thérapie est variable selon les problématiques, le désir de changement et les résistances qui peuvent apparaître. Pour autant, les résultats sont en général rapides voire très rapides (il n’est pas rare que 2 à 3 séances suffisent, avec la consultation de départ). Il peut aussi arriver que 10 à 15 séances soient nécessaires. La durée des séances peut varier de 45’ à beaucoup plus longtemps, par exemple pour des patients qui viennent consulter de loin ou ne peuvent se libérer facilement de façon régulière.

Y a-t-il des contre-indications médicales ?

Il y a des troubles et des pathologies qui ne sont pas accessibles à l’hypnose. Les pathologies organiques strictes qui n’ont pas de composante psychique ne sont pas accessibles à l’hypnothérapie. Pour autant, un accompagnement est possible dans le cadre de certaines maladies, permettant d’améliorer la réaction du patient à sa maladie, sa qualité de vie, ou d’atténuer des douleurs liées. Confronté à certains troubles somatiques, il conviendra toujours de rechercher une cause organique en lien avec le médecin traitant. Les maladies psychiatriques diagnostiquées (schizophrénie, troubles bipolaires, paranoïa etc…) ou présumées doivent toujours être l’objet d’un suivi médical strict. Seuls certains troubles peuvent être parfois être abordés en hypnothérapie chez des patients atteints de maladie psychiatriques, réellement équilibrés par leur traitement médical.

Question Hypnose

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