Hypnose et Hypnothérapie : Les questions qui reviennent

Questions à propos de l'hypnose à Strasbourg

Questions à propos de l’hypnose et de l’hypnothérapie à Strasbourg

Le recours à l’hypnose et à l’hypnothérapie est de plus en plus fréquent.

Les formations se multiplient et suscitent un réel engouement, notamment auprès des professionnels de santé, auxquels est réservée l’hypnose dite « médicale ». Il s’agit de l’hypnose ericksonienne mise en pratique par ces derniers.

Le public qui s’intéresse aux solutions que peut apporter l’hypnose eriksonienne est souvent influencé ou perturbé par l’image que renvoie l’hypnose de spectacle ou l’hypnose « de rue ».

Or si dans les deux cas il s’agit bien d’hypnose et de transe hypnotique, l’hypnose de spectacle utilise des moyens de « sidération » de la conscience qui n’on aucun intérêt dans la pratique de l’hypnothérapie.

Nous utilisons parfois des techniques d’induction rapide que nous avons en communs avec les praticiens de l’hypnose de spectacle, mais dans un but thérapeutique et sans jamais maintenir le patient en état de sidération.

A l’heure ou la pratique de l’hypnose et de l’hypnothérapie se développe rapidement et devient accessible à un public de plus en plus large et dans le cadre de très nombreuses indications, nous pouvons constater que ,globalement, les mêmes questions reviennent, lancinantes, qu’elles traduisent une curiosité envers une pratique un peu mystérieuse, ou que des patients aient besoin de comprendre les ressorts de l’hypnothérapie pour s’engager dans une démarche de changement.

EXTRAIT DE L’INTERVIEW :

« Doctisia : Le champ des indications de l’hypnose s’avère très vaste. Pouvez-vous citer quelques troubles qui pourraient en bénéficier ?

Dr Olivier ARON : Les indications sont en effet multiformes.

L’accès direct à l’inconscient permet d’envisager des solutions à d’innombrables troubles psychosomatiques ou pathologies fonctionnelles, souvent lié à des contextes de stress, d’anxiété chronique ou résultant de psycho-traumatismes non résolus. Les symptômes sont aussi divers que l’eczéma, les troubles digestifs, les acouphènes, les céphalées, le « côlon irritable », les troubles du sommeil, la fibromyalgie, etc…

Elle permet aussi d’aborder avec de nombreux succès les addictions (drogues, tabac, médicaments, alcool, jeux, sucres…), les troubles du comportement alimentaire (obésité, boulimie, anorexie…), très souvent liés à des troubles de l’attachement (emprise, abandon, deuil…).

Elle est très souvent remarquablement efficace pour juguler les phobies.

L’accompagnement jusqu’à l’accomplissement du deuil est aussi fréquemment au cœur de la thérapeutique.

L’hypnothérapie s’avère être un outil particulièrement puissant dans la résolution des psycho-traumatismes (Post Traumatic Stress Disorder). Ils recouvrent aussi bien ceux de l’enfance (violences intra-familiales, incestes, voire des situations plus « anodines », mais vécues douloureusement par le sujet), que les accidents de la vie.

On peut citer encore les Troubles Obsessionnels Compulsifsl’accompagnement des douleurs chroniques ou des traitements lourds (chimiothérapies par exemple) et bien sûr les troubles liés à l‘angoisse (qui est sans objet) ou à l’anxiété (réaction à un contexte nouveau ou imprévu, ou trouble de l’adaptation), certaines dysfonctions sexuelles, les altérations de l’estime de soi

Cette liste n’est pas limitative, tant la discipline, en plein essor s’attèle, régulièrement à de nouveaux chantiers d’expérimentation et d’investigation. »

Interview complète du Dr Olivier ARON sur Doctisia :

L’HYPNOSE : UN ENGOUEMENT CROISSANT