De l’importance de la petite enfance sur le développement et la personnalité.

S’il serait exagéré de prétendre que tout se joue dans la petite enfance, nous savons aujourd’hui, notamment grâce à la recherche clinique et aux neurosciences, que des mécanismes essentiels qui régissent la personnalité et les comportements se mettent en place depuis la vie prénatale jusque dans la petite enfance.

Des secteurs d’activité humaine aussi divers que la thérapie, l’éducation, l’enseignement, la santé et plus généralement l’accompagnement de la petite enfance doivent être regardés à la lumière du contexte dans lequel évolue l’enfant.

L’hypnose médicale, ériksonienne et les thérapies brèves permettent l’exploration  des méandres inconscients et la re-configuration  des nœuds et des représentations dysfonctionnels.

L’hypnothérapie vient confortablement et rapidement au cœur des traumatismes, des blocages, des croyances, des idées fausses et de certains apprentissages toxiques, pour permettre au sujet de se libérer des entraves qui sont à l’origine d’une souffrance ou d’une inadaptation qui sont autant d’obstacles à son épanouissement et à son équilibre.  

Enfance et Thérapie Brève, Hypnose, troubles de l'attachement.

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En quoi votre théorie de la « biologie » de l’attachement prolonge et amplifie-t-elle la théorie de l’attachement, conceptualisée dans les années 1950 ?
A l’époque dont je vous parle, je travaillais déjà, de manière moins scientifique mais plus clinique, sur les troubles psycho-affectifs provoqués par l’abandon des enfants. La théorie de l’attachement, que j’ai rebaptisée, pour ma part, « biologie de l’attachement », n’a pas coulé de source tout de suite : nos travaux ont été vertement critiqués, y compris par des scientifiques de renom. Tout comme l’avaient été ceux de nos précurseurs psychanalystes.
Françoise Dolto avait engagé le mouvement avant la seconde guerre mondiale. Dès les années 1945-50, Anna Freud et John Bowlby se sont beaucoup penchés sur la question. René Spitz avait constaté les troubles énormes provoqués par le manque d’altérité chez les tout-petits, qui se laissaient mourir en dépit de conditions biologiques saines. Mais on n’avait alors pas les moyens scientifiques de prouver ces troubles de l’attachement. C’est pourquoi ces approches ont été très critiquées. On disait même que parler d’attachement préverbal, c’était une invention des hommes pour empêcher les femmes de travailler !
La mise au point de ces capteurs, issus de l’éthologie animale, ont permis de préciser et d’éclairer ce processus. Cela conformait l’hypothèse selon laquelle des troubles affectifs précoces peuvent altérer durablement le développement d’un enfant. Ce qui a été confirmé à maintes reprises depuis, en particulier par les neurosciences, avec les travaux de Stanislas Dehaene notamment. Il est désormais prouvé, imagerie médicale à l’appui, que les privations affectives provoquent des altérations cérébrales. « 

Hypnose Thérapie Strasbourg

Liens et références:

https://lesprosdelapetiteenfance.fr/vie-professionnelle/paroles-de-pro/rencontres/boris-cyrulnik-neuropsychiatre-la-theorie-de-lattachement-devrait-etre-enseignee-tous-les

http://www.etab.ac-caen.fr/apiedu/maternelle/docs/IENmaternelle-theorieattachement.pdf